✒️ Profession de foi d’un catholique confirmé (et pas réformable)

 

✒️ Profession de foi d’un catholique confirmé (et pas réformable)






Il est étrange — non, révélateur — de constater à quel point le monde moderne s’intéresse au pape, tout en refusant farouchement qu’il pense autrement que lui. Il devrait être dépassé, folklorique, une sorte de relique blanche qui parle latin. Mais non : on exige de lui qu’il soit moderne, aligné, engagé, progressiste… à condition qu’il répète ce que dit France Inter.

Pourquoi ce besoin de validation ?
Pourquoi vouloir la bénédiction de Rome quand on en rejette la foi, la morale et l’autorité ?

Parce qu’au fond, ils savent.

Le Diable sait que le pain consacré est le Corps du Christ.
Et les progressistes savent que le pape est infaillible — pas en tout, mais dans ce qu’il enseigne en matière de foi et de mœurs, comme pasteur universel.
Et cela les rend fous.

Ils veulent la force du sacré sans l'obéissance,
la puissance du magistère sans la conversion,
la paix de la conscience sans le combat du cœur.

Ils ne veulent pas que le pape enseigne :
ils veulent qu’il approuve.
Non pour se soumettre à la vérité, mais pour pouvoir dire :
« Même le pape est de mon côté. »

Et c’est là leur tragédie.
Ils ne cherchent pas la vérité. Ils cherchent une caution.
Ils veulent que l’Église baptise leur hérésie pour s’éviter d’en rougir.

Mais moi — et je parle désormais comme confirmé, ayant reçu le Saint-Esprit et l’huile qui oint les témoins — je dis ceci :

Je préfère être anachronique avec Pierre,
qu’actualisé avec Pilate.
Je préfère être fidèle à l’Église qui m’a sauvé,
qu’acclamé par le monde qui se perd.

Si vous ne croyez pas au pape,
ne croyez pas à l’Église.
Et si vous ne croyez pas à l’Église,
ne cherchez pas sa bénédiction.

Mais cessez d’invoquer le pape pour sanctifier votre refus du Christ.

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