💥 Catholicisme de gauche : l'encens tiède des apôtres du compromis

 💥 Catholicisme de gauche : l'encens tiède des apôtres du compromis







« Il y a des gens qui n’ont de chrétien que la politesse, et de catholique que la mollesse. »
— Léon Bloy (si ce n’est pas de lui, ça aurait dû l’être)


Ils se disent catholiques. Ils tiennent un missel dans une main, un tract électoral dans l’autre. Ils récitent le Credo du bout des lèvres, mais leur cœur bat pour les bulletins de vote. Ce sont les progressistes de sacristie, les tièdes bénis, les gentils bâtisseurs d’un christianisme sans croix.

Ils ne veulent pas heurter. Ils veulent « dialoguer ». Ils ne veulent pas juger. Ils veulent « accompagner ». Ils ne veulent pas convertir. Ils veulent « inclure ».

Mais le Christ, Lui, est venu mettre le feu à la terre.
Et eux, ils soufflent dessus.


🙃 L’Évangile édulcoré : Jésus, mascotte de centre-ville

Le catho de gauche aime Jésus, oui… mais pas trop Seigneur, surtout pas Juge, et encore moins Roi. Il le veut doux, flou, non-binaire et bio. Il repeint les Béatitudes en slogans pour ONG, et transforme le Sermon sur la montagne en atelier de développement personnel.

Il parle de paix sans combat, d’amour sans vérité, de fraternité sans paternité divine.

Il s’émeut des migrants, des dauphins, des minorités. Mais pas un mot pour les enfants avortés. Son Évangile est sans Croix. C’est un guide de voyage spirituel, pas un appel au martyre.


🧽 La doctrine ? Un vieux meuble à repeindre

Le catho progressiste parle de Magistère comme d’un buffet Louis XV : on le garde parce que c’est chic, mais on le repeint en turquoise et on le remplit de brochures sur la transition écologique.

Il soupire sur Humanae Vitae, fait semblant de citer Jean-Paul II, et loue Vatican II comme un supermarché où il pioche ce qui l’arrange.

Dogme, morale, discipline ? Trop rigide. Ce qui compte, c’est « l’intention ». Et surtout : ne pas exclure. Ne jamais dénoncer. Ne jamais dire : c’est un péché.


🛐 L’église comme tiers-lieu, la messe comme théâtre d’inclusion

Ils veulent des messes dans les hangars, des prêtres qui disent « bonjour tout le monde » au lieu de « Dominus vobiscum », des homélies sans sel, des bénédictions pour tous, des hosties pour chiens vegan.

Ils réclament une liturgie inclusive, fluide, festive. Mais qu’ont-ils fait du Sacrifice ? Du mystère ? De la crainte de Dieu ?

Ils ont vidé l’autel de sa terreur sainte pour y mettre des bougies parfumées et des peluches.

Et pendant ce temps, le Christ est recloué.


🚪 La porte grande ouverte… vers le vide

Ils ouvrent l’Église à tous les vents : couples irréguliers, prêtres concubins, bénédictions floues, synodes bavards, confusions multiples.

Mais une porte ouverte sans gardien, c’est une brèche. Et une Église qui ne sait plus ce qu’elle croit, c’est une Église qui n’est plus crue.

Et que dire de ces évêques, trop bien peignés pour les catacombes, trop à l’aise dans les loges pour aimer les arènes ? Ils choisissent les mots de César plutôt que les crocs des lions. Ils préfèrent la syntaxe inclusive aux psaumes en sang, les communiqués polis aux cris des prophètes. Mais l’Évangile ne se négocie pas en conférence de presse. Il se vit à genoux, ou il se perd.

Ils ouvrent l’Église à tous les vents : couples irréguliers, prêtres concubins, bénédictions floues, synodes bavards, confusions multiples.

Mais une porte ouverte sans gardien, c’est une brèche. Et une Église qui ne sait plus ce qu’elle croit, c’est une Église qui n’est plus crue.


🧭 En vérité…

Et dans leurs séminaires ? On n’y forge plus des saints, on y forme des managers pastoraux. On y parle de gestion des conflits, de dynamique de groupe, d’écoute active… mais plus de confession, de martyre ou de feu sacré. Les futurs prêtres y apprennent à animer, pas à sanctifier. Ils savent bâtir des powerpoints, mais peinent à lever les bras pour bénir.

Si les apôtres avaient été des cathos de gauche, l’Église serait aujourd’hui une ONG avortée, dirigée par un conseil de la diversité et sponsorisée par les subventions culturelles de l’Union européenne. Pierre aurait demandé une formation en communication non violente, Paul aurait prêché la neutralité bienveillante, et Jean aurait twitté ses visions en langage inclusif.

Le catholicisme de gauche n’est pas un pont. C’est un renoncement. Il ne console pas, il anesthésie.

Il ne sauve pas les âmes. Il les habitue à ne plus avoir besoin d’être sauvées.

Il prêche le consensus là où il faudrait le courage, la nuance là où il faudrait le glaive. Il vend des slogans d’espérance tiède à prix de solde spirituelle, préférant la caresse sociétale à l'appel radical de la conversion. Ce n’est pas une Église pour les pauvres, c’est une paroisse pour bobos en mal de sacré décoratif.

« Être chrétien, c’est être crucifié. Pas consulté. »

Le Christ ne nous a pas dit : « Soyez sympas. »
Il a dit : « Prenez votre croix. »

Et à ceux qui rêvent d’un catholicisme sans dogme, sans exigence, sans croix : qu’ils aillent donc chez les protestants libéraux. Ils y trouveront des temples vides, des chaises rembourrées et des homélies qui ne font de mal à personne. Ce n’est pas l’Église du Christ. C’est le club du consentement généralisé.

Un catholicisme sans pape, sans encens, sans latin, c’est comme un judaïsme sans Temple, sans prêtre, sans Torah. Une coquille vide. Une parodie. Une duperie.

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