De la liberté de dire n'importe quoi : réponse catholique à l'enfer médiatique

 

De la liberté de dire n'importe quoi : réponse catholique à l'enfer médiatique











Ah ! La liberté de la presse ! Ce mot fétiche que la modernité promène comme un saint-sacrement profané, ce veau d’or en papier recyclé qu’on adore à chaque journal télévisé comme s’il allait sauver l’homme — alors qu’il ne fait que l’enfermer dans l’opinion comme un chien dans une cage en verre.

La presse libre ? Elle est libre d’insulter, de manipuler, de diviser, de salir le beau, de noyer le vrai, de ridiculiser le saint. Elle est cette prostituée en robe de chroniqueuse, qui se donne à tous les diables pourvu qu’on la regarde. Elle ne défend pas la liberté — elle vend des clics. Elle n’informe pas — elle infecte.

Et pourtant, l’Église, cette mère meurtrie et brûlée mais non détruite, continue d’annoncer la Vérité, non pas celle qui flatte les foules mais celle qui sauve l’âme. Alors, dans ce tohu-bohu de “points de vue” qui piétinent l’Évangile, que faire ?

Revenir à l’intelligence, cette vertu perdue

La liberté d’expression n’est un bien que si l’on dit le bien. Sinon, c’est une corde laissée aux mains des aveugles. Les Pères de l’Église l’avaient compris, Grégoire XVI l’a crié, Pie IX l’a gravé dans le bronze du Syllabus : on ne peut pas appeler liberté ce qui détruit l’homme et déshonore Dieu.

Ce que l’Église condamne, ce n’est pas la liberté d’évangéliser — c’est le droit au mensonge. Elle ne craint pas la lumière, elle craint le néon publicitaire. Elle ne hait pas la discussion, mais le bavardage stérile qui tue l’âme à coups d’indignation molle.

Une Église médiatique ? Non, une Église prophétique

Qu’on se le dise : le Christ n’a pas fondé une agence de presse. Il n’a pas tweeté le sermon sur la montagne. Il n’a pas écrit une tribune sur l’amour du prochain en caractères gras dans Le Monde.

Il est venu dans le silence, il a parlé avec autorité, et on L’a crucifié pour cela. Ce n’était pas un débat. Ce n’était pas une chronique. C’était le Verbe fait chair, et pas le verbe fait scandale.

Ce qu’il nous faut aujourd’hui

  • Non pas des éditorialistes catholiques tièdes, mais des apôtres en feu.

  • Non pas des plateaux télé, mais des autels dressés dans les larmes et la lumière.

  • Non pas des interviews du Pape tronquées, mais des témoignages de saints vivants, cachés, silencieux, désarmants.

Et si cela nous coûte l’admiration du monde, tant mieux. Le monde a crucifié son Rédempteur : doit-on s’étonner qu’il bâillonne ses disciples ?

En conclusion (car il faut toujours conclure, même les hurlements)

Que la presse parle si elle veut.
Mais que les catholiques parlent aussi, non pour plaire, mais pour dire vrai.
Car si nous laissons le mensonge occuper tout l’espace, le silence ne sera plus saint, il sera complice

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